Transcription de l’interview ici
Aujourd’hui, nous allons parler d’un projet d’implantation d’une centrale photovoltaïque sur des terres agricoles dans le Morvan, sur le petit hameau de Denault.
Un collectif s’est créé et une pétition a été lancée contre cette implantation.
Nous allons en parler aujourd’hui en accueillant Mr Jean-Jacques Coppin
qu’on connaît bien dans la région, ce sont bien sûr les ruchers du Morvan,
et puis nous accueillons également, Mr Dominique Prévot.
Bonjour messieurs.
Bonjour
Jean-Jacques Coppin
Alors tout d’abord, nous allons essayer de comprendre comment nous avons découvert ce projet, puisque en fait ça a été découvert, si on peut dire,
et cela a surpris tout le monde, puisque personne n’avait été mis au courant.
Ben non, même pas la mairie, personne, et c’est par un fait du hasard, une rencontre avec un technicien qui effectuait des analyses et donc en discutant avec ce monsieur, on s’est aperçu qu’il effectuait des prélèvements pour l’installation d’une future centrale photovoltaïque à Denault. Voilà, donc tous les gens de Denault étaient paniqués et ils sont donc venus me trouver, moi et Dominique.
Et on a refait un collectif déjà pour rassurer les gens de Denault,
parce que ce n’est pas rien, ça ceinture carrément le hameau.
– Dominique
Bon, les dimensions, on ne connaît pas le nombre d’hectares exact à ce jour,
puisqu’aucun dépôt de dossier, rien n’a été fait pour l’instant,
mais bon, ça doit tourner quand même facilement autour d’une quinzaine, vingtaine d’hectares. Imaginez ce petit hameau de huit maisons, vraiment perdu au fond de la nature, il faut connaître Denault, c’est un endroit merveilleux et complètement ceinturé par une sorte de mâchoire, par la pose de panneaux photovoltaïques.
Donc, vous imaginez, par la suite… ce que ça peut faire, puisque automatiquement, ça sera clos d’un grillage de plus de deux mètres, surveillé continuellement par des caméras vidéo, etc.
Je veux dire que pour les personnes qui sont venues se retirer dans des endroits de plein gré, dans ces endroits merveilleux, elles vont se retrouver vraiment au milieu de l’enfer. Eh bien entendu, leurs avoirs immobiliers perdront au moins de 40 à 50 % de leur valeur. Voilà.
Là, on va rappeler que Denault, c’est sur la commune de Corancy.
Comment réagissent les habitants des hameaux qui entourent Corancy ?
– Dominique
Écoutez, je pense qu’ils sont tous, mais complètement, je dirais qu’ils titubent pour l’instant. Ils en sont à se demander est-ce qu’ils vivent un mauvais rêve ?
Est-ce que c’est quelque chose qui leur tombe dessus comme ça, qu’ils vont se réveiller ? Ils sont dans cet état d’esprit, pour eux ce n’est pas possible.
– Jean-Jacques
Enfin, ils se sont réveillés quand même, puisqu’ils ont signé une pétition.
Voilà, ils en avaient eu aujourd’hui d’ailleurs.
Notre pétition, on arrive à, sur le plan, effectivement, change.org, on arrive déjà à 750 signatures. On va certainement approcher les 400 signatures papier.
Donc, on va arriver quand même à un nombre de personnes quand même très important.
Surtout sur une commune qui fait 270 habitants et Denault qui est un tout petit hameau. Je pense que c’est déjà un résultat merveilleux d’arriver à ces quantités.
On dit que c’est 12 jours. Oui, une dizaine, dix, douze jours. Donc, c’est énorme.
Mais la chose va continuer.
Donc, effectivement, quand on a entendu ça, d’abord ils sont venus vers nous parce qu’on avait déjà traité auparavant d’autres tentatives.
Et ils sont automatiquement tournés vers nous.
Et on essaye, on fait notre mieux, d’essayer de les accompagner pour que cette chose complètement farfelue s’arrête.
Il y a tellement d’autres endroits où on peut implanter ce genre de panneau.
Il y a des listes d’ailleurs tout à fait préétablies sur d’anciennes friches industrielles, sur des parkings, sur des bordures de voies ferrées.
On a des tas de voies ferrées qui sont abandonnées dans le Morvan
D’anciennes décharges municipales ou régionales qui ont été comblées,
sur lesquelles on peut construire tout ce que l’on veut.
Il y a des carrières immenses qui sont même disponibles à 15 km d’ici.
Je veux dire, pourquoi les détruire, ce qui n’a pas encore été détruit ?
Justement, ça, c’est complètement étonnant.
Nous en parlions en antenne. On le voit, ces panneaux photovoltaïques sur le toit de stabulation. Là, ça ne gêne en rien.
– Jean-Jacques
Ah ben, complètement.
D’abord, c’est comme ça que c’était prévu au départ.
On est bien d’accord. Il y a eu un os à ronger, à donner aux agriculteurs, aux éleveurs, pour qu’ils se tiennent tranquilles, pour les rassurer.
Moi, je veux bien, mais déjà, il y a le côté contestable sur des terres agricoles quand même. On est d’accord. Alors, on a beau dire, on va mettre du mouton dessous.
Il y a eu des expériences malheureuses où les moutons ont duré 2-3 ans
et après, on a remplacé par le round-up ou des trucs comme ça.
Il ne faut pas rêver. Et donc, ce n’est pas si facile que ça.
Non, mon choix surtout, c’est qu’on est dans un éclat.
On vit dans le Morvan. Si vous vivez dans le Morvan, c’est parce que c’est un pays, heu, pour y vivre, ça veut dire si on respire nos paysages.
Qu’est-ce qu’on va faire là, dans ce cas-là ? Si on est là, c’est parce que c’est magique. Sinon, qui va vouloir rester?
Voilà, donc il faut bien se mettre ça dans la tête.
– Dominique
Et tout le tourisme, d’ailleurs extérieur. Tout le tourisme est basé sur la nature
– Jean-Jacques
Oui, alors on nous parle sans arrêt de l’économie.
L’économie du bois, l’économie agricole et tout ça.
D’accord, ça existe, mais l’économie du tourisme, est-ce qu’elle a été quantifiée réellement ? Puisque, en fait, je pense que ça serait curieux de voir les chiffres
et je suis même persuadé que l’économie touristique est supérieure à l’économie forestière. Et donc, ça mériterait d’avoir une étude
pour pouvoir… Comment… En tenir compte.
Parce que, bien sûr, un touriste, ça passe.
D’accord, il ne reste pas tout le temps.
Mais oui, mais au niveau économique, ce n’est pas nul.
Il n’y a qu’à voir tous les gîtes qu’il y a. C’est une économie cachée.
Dominique et Jean-Jacques
Certains passent et s’installent. Et s’installent, voilà.
Il y a beaucoup de jeunes qui s’installent. Absolument.
Parce qu’ils ont envie de retrouver ce qu’ils ne trouvent pas ailleurs.
– Jean-Jacques
Et donc, on a un côté magique à 300 km de Paris.
Et ça serait formidable qu’on garde un écran, au moins, tel que le Morvan.
En plus, c’est un parc régional. Ne l’oublions pas. Dit naturel.
J’ai oublié le naturel. Il paraît qu’il y a le naturel dedans.
Voilà.
Oui.
C’est le moment de le prouver.
Voilà.
Et on aimerait bien que les élus se bougent.
Voilà, un petit peu.
Pas qu’un petit peu, même beaucoup.
D’ailleurs, vous avez déjà peut-être interpellé
certains élus ?
– Dominique
Oui, oui, complètement.
Comment ? Le collectif a envoyé toute une liste
de courriers, bien sûr, sous-préfètes, préfets,
les syndicats agricoles, obligatoirement,
les DDT, les chasseurs, les pêcheurs,
parce qu’ils sont intéressés aussi. Il ne faut pas l’oublier.
On est sur l’eau vive. Vous savez, de l’eau, c’est de l’eau
qui est à fleur de surface, partout. Il y a des mouilles.
D’abord, dans le hameau, il y a un endroit qui s’appelle Goy.
Oui, mais en patois, il y a des Goys.
Et donc, il y a de l’eau partout.
Alors, je serais curieux de savoir quand même comme l’étude.
Alors, il faut être clair. Nous si ça va trop loin.
Nous, on fera faire nos propres études
avec des cabinets certifiés. Mais s’il faut aller par-là, on ira.
Parce qu’on aimerait bien que tout soit pris en compte, absolument tout.
Pas uniquement le triton ou l’insecte qui n’est pas là, ou qui est là.
Parce qu’il y a aussi, pour les chasseurs, comment on se comporte
sous les panneaux, les lièvres, les téchons, tous ces bestiaux nocturnes
qu’on ne voit pas. Si vous leur supprimez 20 hectares en arc de cercle,
je suis curieux de savoir comment ça marche. Est-ce que les études sont réellement faites ? Je n’en suis pas sûr.
Puisqu’une telle implantation a obligatoirement des impacts sur l’environnement ?
– Jean-Jacques
Écoutez, moi, je le pense.
Mais bon, après, nous, on n’est pas qualifiés. Moi, personnellement, je ne suis pas qualifié pour en parler. Mais c’est quand même une couverture,
sur une zone qui n’est pas couverte.
– Dominique
Il est avancé que les panneaux
rafraîchissent la terre. Je ne sais pas pourquoi ils rafraîchiraient spécialement la terre quand je me trouve dans une serre. Il fait généralement plus chaud dans la serre qu’à l’extérieur. Voilà. Mais bon, en premier plan,
en premier plan, c’est la pollution visuelle qui vous… Je vais dire un mot, mais qui vous flingue quand même, la qualité de vie, alors que vous êtes venu ici pour chercher tout à fait autre chose.
Donc voilà. Il faut dire que c’est un non-respect, effectivement de l’environnement.
C’est un non-respect des habitants, des habitants qui sont là pratiquement tout le temps et à l’année. Et tout cela, je veux dire, sur des avantages
et à des fins personnelles. Parce que vous allez polluer effectivement des hectares,
vous allez mettre la vie de dizaines de personnes et peut-être de centaines, puisqu’il y en aura d’autres et de milliers, en l’air. Tout ça pour un avantage
d’une personne, c’est-à-dire la personne qui loue et éventuellement l’opérateur qui fait la démarche, effectivement, d’implanter ces panneaux. Donc c’est vraiment quand même assez étonnant qu’une seule personne puisse penser sans… Comme ça Voilà.
Pour moi, c’est un peu honteux. Je ne trouve pas les mots.
Alors, on me dit, bon, effectivement, c’est privé. Mais bon, ce n’est pas parce que c’est privé qu’on aura le droit de faire tout ce qu’on a envie de faire.
Est-ce que ça aurait pu changer quelque chose s’il y avait eu une consultation auprès des habitants de Tous ces hameaux ?
– Jean-Jacques
Disons que déjà, au moins, que la mairie soit prévenue. Ça serait la moindre des choses qu’il fait dans ce cas-là.
Ça a déjà été fait pour ce qui devait s’implanter
dans la vallée de L’Yonne, juste en face du village de Corancy. Là, il y avait une demande de faite d’avance à la mairie. Donc la mairie avait convoqué tout le monde pour en parler. Voilà. Et ça serait bien à parler.
Mais quand c’est fait avant, comme ça, je trouve que c’est sournois. Et on a lu dernièrement encore que ça c’est bien de…Quand les gens se défendent avant
le projet, ça a de fortes chances que ça ne se fasse pas. Mais c’est honteux.
Attendez, c’est honteux. Ça veut dire qu’ils avancent beaucoup, ils déposent
le dossier au dernier moment, quinze jours après, toc, c’est terminé. Vous n’avez même pas le temps de vous retourner. Vous voyez, moi je trouve ça scandaleux.
Excusez-moi, mais je ne comprends pas. Et il va falloir que
les sous-préfets, les préfets se bougent aussi. Et qu’ils transmettent
qu’ils fassent remonter ça là-haut. Ils vont le faire. Bien sûr.
Pour revenir à un tout petit instant, à que nous disions par rapport à l’impact
environnemental, vous en tant qu’apiculteur, est-ce que ça peut jouer sur votre production ?
– Jean-Jacques
Non, mais là, moi je suis…Là, on est d’accord, c’était pour défendre une cause
que je trouve complètement… Je suis Morvandio. Ma famille est née là. Je suis même né à Château-Chinon, enfin, à la maison en bas, là. Et donc, non, non, en tant que Morvandio, moi ça me choque. Voilà, parce qu’en fait, le Morvan, ce sont des paysages. C’est l’essence même qui nous transmet qu’on a envie de rester. Si on nous supprime ça, on est foutus. Et alors, dans ce cas-là, on pourrait imaginer même que, pourquoi pas, les habitants, dans ce cas-là, portaient plainte pour
aller, tiens, pour des stress, des maladies psychologiques.
Pourquoi pas ? Parce qu’en fait, ils ne sont plus chez eux, ils ne sont pas bien.
Ça a été compliqué.
– Dominique
Il peut y avoir des indemnités, effectivement. Il y a des cabinets d’avocats très spécialisés là-dedans, sur les indemnités sur pollution visuelle.
Vous avez des bâtiments, des personnes…
Voilà.
C’est aussi un suivi.
– Jean-Jacques
Complètement. Je suis partant pour cette théorie-là.
Et moi, je ne vois pas pourquoi ne pas indemniser les gens qui sont
impactés. Voilà. Il faut…C’est pour ça que moi, je ne serais pas…
De la part des éleveurs, je serais prudent. En plus, ils se lancent dans un truc…
Excusez-moi, mais ils ne savent pas l’avenir. Parce que toute
la législation se renforce là-dessus. Ça veut dire que tous les deux ans
ou tous les ans, là, pour l’instant, c’est tous les deux ans,
ils vont être obligés de faire vérifier les connectiques
avec des cabinets experts. Ils vont être obligés de faire nettoyer
leurs panneaux et ainsi de suite. Je ne sais pas s’ils ont bien tout compris.
Je n’en suis pas sûr.
Par rapport à la pétition, jusqu’à quel niveau vous aimeriez pouvoir la faire remonter cette pétition ?
– Dominique
Déjà, de toute façon, la préfecture est finalement le dernier point qui décide pour tout. C’est-à-dire que la sous-préfecture capte l’ensemble des informations et la transmet, effectivement, sur la préfecture. Cela étant, il y a, effectivement, des réunions en mairie, des réunions ouvertes, sur lesquelles il y a les promoteurs du projet, il y a les propriétaires des terrains, il y a les habitants concernés, il y a, effectivement,
le conseil municipal, etc. Et là, déjà, il y a des échanges. À partir des résultats
de ces échanges, après, on voit effectivement dans quel sens après on doit partir.
Est-ce que les choses vont s’arranger ? Ou est-ce que les choses vont considérablement se compliquer ? Si elles se compliquent, il est bien entendu et certain que nous allons aussi nous-mêmes compliquer la chose.
Voilà. Il faut que tout le monde en soit très conscient.
Bon, si en plus ça peut monter jusqu’au ministère parisien de l’environnement,
ce serait un gros bonus. Mais il faut qu’ils soient conscients, d’ailleurs, à Paris, parce qu’on n’est pas là pour parler de Paris ni de politique, que,
franchement, il faut mettre ces opérations un peu sur pause, surtout sur des sites tels que Denault, qui n’apporteront rien de supplémentaire, je dirais, à la priorité nationale des énergies renouvelables, mais qui rapporteront simplement,
je vous dis, à une ou deux personnes, sur le plan financier.
On peut mettre ces opérations sur pause, repenser tout ça tranquillement, puis réorienter les implantations sur des lieux pratiquement destinés. Parce que là, bon, je veux dire, c’est complètement aberrant. Pourquoi pas mettre aussi, dans ce cas-là, des panneaux photovoltaïques sur le champ de Mars à Paris pour éclairer la tour Eiffel ? Ou dans le jardin du Luxembourg, pour alimenter le Sénat. On ne sait jamais.
Ça peut être intéressant. Je ne pense pas que ça soit accepté. Ou, ça pourrait être intéressant.
Oui, je suis d’accord. Oui, pourquoi pas ? Mais de même, personne…
Donc, on oublie. Mais non, mais nous, on n’oublie pas. C’est important.
En supposant, je dis bien en supposant, que le projet voit le jour. Comment vous envisagez, le collectif, la suite ?
– Jean-Jacques
Le projet ne verra pas le jour.
– Dominique
Je pense que c’est la meilleure réponse. Il ne doit pas aboutir. Car c’est une erreur fondamentale sur ce site.
Ça n’apportera rien du tout. Comme je disais tout à l’heure, nous sommes déjà en surproduction d’électricité en France.
Ça coûte une fortune, parce qu’il faut indemniser les opérateurs dans les éoliens, etc., pour leur dire, arrêtez, arrêtez-les, machin, on a trop, trop d’électricité.
Il va y avoir derrière l’ouverture progressive des 10 ou 12 centrales qui sont en cadre de rénovation.
Bon, alors pourquoi on a besoin de 15 ou 20 hectares à Denault ?
C’est de la folie, je veux dire. Que les habitants locaux implantent
effectivement des panneaux sur leurs toits, sur les stabules, sur les granges, etc.
Mais ça, c’est tout à fait une très bonne idée. Une indépendance personnelle.
Ça, c’est parfait. Franchement, ce projet est fou.
On peut peut-être inviter les auditeurs à signer cette pétition, justement, les auditeurs se sentent concernés. On peut donner tout d’abord
en ce qui concerne Internet et puis les versions papier qu’on doit retrouver, je suppose, un petit peu partout.
– Jean-Jacques
Un peu partout, voilà, oui, oui, un peu partout.
Et puis, en même temps, on va vous donner le lien pour aller sur…Voilà.
Voilà, donc, pour signer cette pétition, c’est donc sur change.org
Et puis, il y a également un site Internet, le www.denault-ensemble.fr
Et puis, comme je le disais…
– Dominique
Sur les deux, on peut y aller, oui, oui.
Il y a certainement sur le site Internet un lien qui renvoie
sur la pétition. Absolument.
Absolument, oui. Mais en tout cas, messieurs, moi, je vais vous remercie d’être venu nous parler de cette problématique, puisqu’on peut vraiment, je pense, parler de problématique.
Peut-être un dernier message que vous souhaitez rajouter ?
– Dominique
De toute façon, c’est un sujet, pour l’instant, tout à fait local. Il y en a d’autres en France. Mais la démultiplication de ces projets est ahurissante.
C’est comme la démultiplication de toutes ces officines de démarchage
téléphonique concernant les panneaux solaires. Alors, aussi bien
personnel sur le toit des habitations, ça, c’est tout à fait…
C’est… Bon, il n’y a aucun problème. Là-dessus, mais il y a une très, très,
très grosse demande maintenant, et de démarchages sur tous les agriculteurs
ou propriétaires de terrain pour pouvoir implanter, effectivement, ces structures. Donc, là, il faut vraiment réfléchir, parce que sinon, ça va être une… Ben alors,
on est parti. On n’est pas les sports d’hiver,
mais ça va être l’avalanche. La France va être vitrifiée. Ça, c’est sympathique.
Voilà.
Un dernier message, Monsieur Coppin ?
– Ben, écoutez, je pense que ça ne se fera pas. On va tout faire pour que ça ne se fasse pas.
Merci beaucoup, messieurs.
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